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Tenue du Prince De Talmont d'après le tableau de Léon Cogniet. Vendu en 24 h

  1. 650,00 €

    Épuisé

Cette tenue a figuré dans notre exposition durant 2 ans.Toute neuve, jamais portée!
Dans le cadre du renouvellement des pièces présentées, nous mettons cette tenue en vente, ainsi que le tableau (copie) qui a servi à sa réalisation.
On reconnait le cœur sacré de Jésus cousu sur la poitrine, signe distinctif des chouans, ainsi que la cocarde blanche, signe de ralliement des royalistes.
Le prix indiqué comprend:
Habit, avec cœur sacré de Jésus et boutons anciens aux 3 fleurs de lys. Tour de poitrine 104 cm.
Ceinture blanche.
Gants taille L.
Chapeau avec sa cocarde blanc cassé, tour de tête de 59 cm.
Foulard noir.
La vraie couleur est celle de la dernière image.

Le tableau (copie) est éventuellement à vendre pour 130 €, à prendre sur place, ou prévoyez des frais d'expédition au coût réel.

Second fils de Jean-Bretagne-Charles de La Trémoille, pair de France, 8e duc de Thouars, dernier comte de Laval et baron de Vitré, et de Marie-Maximilienne-Louise de Salm-Kyrbourg, résidant au château de Laval, il devint commandant de la cavalerie des armées catholiques et royales pendant la Révolution française.
Votre aimable serviteur est né à Thouars, et apparenté à Cathelineau...Le personnage me parle!

À l'occasion de l'exécution du roi, le prince se mit à parcourir la Normandie, le Maine et l'Anjou pour recruter des partisans.
Après la bataille de Cholet, il protégea le passage des Vendéens sur la rive droite et demanda que l'armée se dirige vers Saint-Malo, afin d'y recevoir les secours promis par les Anglais puis vint mettre le siège devant Granville. Cette tentative échoua et le prince fit de nouveaux prodiges de valeur à la bataille de Dol.
Il poursuivit le combat avec les restes de la grande Armée catholique et royale qui n'avaient pas pu repasser la Loire et fut capturé avec quelques fidèles et éxécuté peu de temps après.

Les guerres de Vendée constituent un épisode sombre de la période révolutionnaire.
Les vendéens étaient très attachés à leurs prêtres et l'obligation qui leur fut faite de n'accepter que des prêtres "jureurs", ayant prêté serment à la constitution, était inacceptable pour eux, d'où un rejet global de tout ce qui était lié à la révolution.
Les autorités révolutionnaires firent preuves d'inexcusables erreurs de comportement vis à vis de la population de la Vendée.
Même des élus favorables à la révolution se trouvèrent obligés de prendre les armes contre les "bleus" pour éviter de se faire massacrer avec le reste de la population civile.
Des exactions épouvantables furent commises de part et d'autres, femmes et enfants furent mis en pièces, les bébés portés comme trophées au bout des baïonnettes.
Le général Tureau adresse à la convention, début 1794, la terrible dépêche :"Si nos intentions sont bien secondées, il n'existera plus dans la Vendée, sous quinze jours, ni maisons, ni subsistances, ni armes, ni habitants". C'est une tentative de génocide avant l'invention du terme.

Napoléon qui était un pragmatique mit fin à ces excès en rétablissant les anciens prêtres dans leurs fonctions et en signant un concordat avec le pape.

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