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jeudi 12 décembre 2019

Bottes de l'Empereur... et d'autres. Zut, les miennes valent moins de 117 208 €!

Une paire de bottes ayant appartenu à l'empereur a été vendue par la maison Binoche et Giquello à Drouot vendredi 29 novembre 2019.

Voici le descriptif qui en a été fait:
Paire de bottes à l’écuyère attribuée à l’empereur Napoléon Ier, maroquin noir, semelles à petits talons, doublure de fine peau naturelle, avec ses deux tirants en toile tissée et rainurée, h. 48 cm, l. (du pied) 26,5 cm.

Et les commentaires de la gazette de Drouot (un général d'Empire, on le rappelle au passage):

Napoléon Bonaparte (1769-1821) chaussait du 40. Voilà l’information que nous communiquait cette paire de bottes en maroquin noir, à semelles à petits talons et hautes de 48 cm (l’Empereur mesurant 168,5 cm, on comprend l’impression de tassement donnée par ses portraits en pied). Leur traçabilité remontant jusqu’au général Bertrand (1773-1844), le fidèle des fidèles, compagnon de la dernière heure à Sainte-Hélène (voir l'article Bicorne et bottes de cuir de la Gazette n° 40 du 22 novembre, page 55), il était difficile de faire plus fiable. Nouvelle preuve de l’engouement que ces souvenirs historiques suscitent, cette paire «à l’écuyère» emportait à 117 208 € le combat des enchères. Il n’était point question d’élégance pour l’Empereur, mais de confort et de souplesse, étant souvent sur les champs de bataille. La simplicité de ces bottes à revers s’accordait à celle de la fameuse redingote de drap gris, signant avec elle sa silhouette plus certainement encore que son habit de sacre ! Il en était grand consommateur et ce, dès le début de l’Empire, les commandant au bottier Jacques, installé à Paris rue Montmartre, pour 80 francs de l’époque. Un modèle qui est entré dans la grande histoire grâce aux peintures des hérauts de l’Empire, Horace Vernet et François Gérard, mais également à un tableau de Paul Delaroche peint en 1840 (l’année même du retour de ses cendres), Napoléon à Fontainebleau (Paris, musée de l’Armée) : une œuvre qui exprime la solitude de l’homme à quelques jours de sa chute.



Du coup je me suis souvenu que j'avais trouvé une paire de bottes quasi identiques il y a quelques semaines.
Des revers fauves y ont été ajoutés lors de sa confection, comme on peut en observer sur de nombreuses peintures d'époque, mais par ailleurs elles sont absolument identiques, y compris la taille!
Comme vous avez peu de chance de pouvoir manipuler celles de l'empereur, j'ai le plaisir de vous livrer quelques détails sur leur coupe et leurs particularités.
Notez tout d'abord la quasi absence de talons, les pointes très effilées que le pied ne remplit pas, et la nature du cuir, du maroquin, un cuir extrêmement fin, souple et strié employé à la même époque pour gainer les ceinturons d'officiers de cavalerie.
2 tirants en toile striée aident à enfiler ces bottes.
Une petite boucle à l'intérieur permet de fixer un pompon en avant des bottes.
La qualité de réalisation est excellente, la souplesse du cuir permet un contact amélioré avec le cheval et un confort maximal du cavalier.

Rubriques : • Trouvailles


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